Histoire du Rallye Monte Carlo

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Un peu d’histoire.

À sa création en 1911, le rallye Monte Carlo  n’est pas encore une épreuve sportive, mais plutôt un moyen d’attirer la jet set européenne à Monaco. Chaque véhicule engagé part alors avec son équipage par la route, de la ville où il s’est engagé. Il effectue le parcours de regroupement reliant cette ville à Monte-Carlo, en suivant un itinéraire précis. Les vainqueurs sont l’équipage ayant réussi à rallier Monaco en respectant une moyenne horaire imposée par les organisateurs. À partir du début des années 1960, les épreuves dites « spéciales » font leur apparition. La notion de régularité est encore présente, mais lors des épreuves spéciales seule la vitesse pure compte. Afin de ne pas défavoriser les véhicules les moins puissants, le classement général prend en compte une méthode de calcul que l’on appelle « indice ». C’est ainsi qu’un véhicule de moindre puissance peut parfois battre un véhicule d’une puissance même largement supérieure. Au milieu des années  1960, le classement « scratch » entre en vigueur. L’indice a vécu, et c’est maintenant l’équipage qui a réalisé les meilleurs temps lors des épreuves spéciales en étant le moins pénalisé qui est déclaré vainqueur. C’est aussi l’apparition des pilotes « usine ».

 

S’il a intégré le Championnat du Monde dès sa naissance en 1973, l’ainé de tous les rallyes est né 62 ans plus tôt . Mais on parle alors d’une course très différente de celle que vous allez pouvoir suivre du 20 au 22 janvier sur Red Bull TV cette année. Voilà d’ailleurs 5 changements majeurs :

Les concurrents partaient de leurs pays d’origine

Calqué sur le format des courses cyclistes italiennes de l’époque, le parcours du premier Rallye Monte Carlo est un itinéraire dit « de concentration. » Autrement, dit, chaque pilote part d’un endroit différent pour rallier la Principauté.

Résultat, la course démarre aux quatre coins de l’Europe, les 23 participants de la première édition allumant leurs moteurs à Genève, Paris, Vienne ou encore Berlin. Pour un total de 11 points de départ. Tout en sachant qu’à l’époque, la DDE n’existe pas encore et qu’enquiller les kilomètres en plein hiver est un challenge à part entière. La faute à des routes défoncées et sans bitume. Et, plus grave, sans les sandwiches triangles et autres mini-saucissons qui font tout l’interêt des trips autoroutiers.

Mais pour rappel, le principe du parcours de concentration subsistera (différemment, certes), jusqu’au milieu des années 90.

Le style comptait autant que la performance

En 1911, gagner la course sur la route ne suffit pas. Il faut aussi avoir de l’allure. L’élégance de la voiture, celle du pilote, et l’état de la carrosserie à l’arrivée permettent aux participants d’engranger jusqu’à 30 points de bonus.

Même le confort de l’engin et le chic des bagages sont notés par les juges monégasques. D’ailleurs, le système est à l’origine d’un premier scandale, l’allemand Von Esmark étant privé de victoire pour avoir raté la parade finale. Ce qui profite directement au fashionista Henri Rougier. Prends ça, le sport.

Vous auriez pu le gagner en trottinette

Pour éviter les accidents, les pilotes de la première édition ont l’interdiction de dépasser la barre des 25 km/h (sachant que c’est la meilleure moyenne kilométrique qui gagne.) Mais ce plafond n’est un problème pour personne, vu les engins utilisés. Comme une limousine Turcat-Mery de 25 chevaux pour Rougier, le vainqueur. Sa vitesse moyenne ? 13,8 km/h. À titre de comparaison, lors du rallye le plus rapide de l’histoire du WRC en 2017, Esapekka Lappi a roulé à 126,7 km/h.

Il n’y avait pas (ou peu) de montagne

Les étapes dans l’arrière-pays niçois, avec le célèbre passage du Turini, n’apparaissent qu’en 1962. Et si les pilotes de 1911 passent bien par les Alpes, ce n’est pas pour se tirer la bourre sur la neige ou dans les cols comme de vulgaires cyclistes à pois rouges. En même temps, il n’y a pas de spéciales chronométrées, et un duel à 13 km/h, ça n’est intéressant que dans un stade. Avec des coureurs.

La course était surtout une pub géante pour Monaco

Financé par la Société des Bains de Mer de Monaco, le rallye a pour objectif d’attirer sur le rocher toute la jet-set européenne, qui préfère alors Cannes et Nice. La seconde, au-delà de son carnaval et des plages alors très courues de la Tour rouge ou du Lazaret, a même sa propre course auto depuis 1894 : le Paris-Nice.

Les organisateurs comptent donc sur les pilotes, qui appartiennent eux-mêmes à l’élite (la seule capable de se payer des voitures à l’époque), pour entraîner dans leur sillage des troupeaux de privilégiés en maillot. Mais est-ce qu’il n’aurait pas fallu monter le rallye en été, du coup ?

 

Sébastien Loeb

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8 victoires au Monte-Carlo

Sébastien Ogier

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10 victoires au Monte-Carlo

Un peu d’humour

Histoire du Rallye Monte Carlo dans Accueil 1sloebmc2013humour-300x159    1bbm5vo6cuae6371-300x196 dans Accueil

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Onni Vilkas

Onni Vilkas

Bonjour, Le Burzet, St Bonnet le Froid, St Nazaire le Désert, St Jean en Royan, le Col de la Fayolle,Sisteron-Thoard, Aspres-les-Corps, Sélonnet et le non moins célèbre Col du Turini et sa nuit.

Que de noms mythiques pour une épreuve qu’il l’est encore plus. 

J’ai 60 ans et passionné de sports mécaniques, plus particulièrement de rallyes.

Ancien commissaire de route, j’ai écumé pratiquement toutes les épreuves de ma région: le sud-est.

Je vais essayer par l’intermédiaire de ce blog de regrouper le maximum d’informations glanées sur le net, ainsi que mes documents personnels, en écrivant une page par année sur le plus ancien, célèbre et mythique des rallyes.

Le but principal est de retrouver au moins une photo de chaque participant.

C’est un travail de fourmi, alors si vous possédez des infos que je n’ai pas, où si j’ai commis des erreurs, je suis volontiers preneur.

Pour cela, il suffit de me faire parvenir vos infos et docs à mon adresse mail :  pierre-philippe83@hotmail.fr

Je me ferai un plaisir de les insérer dans les années correspondantes.

D’autre-part beaucoup de questions me sont posées, merci de patienter pour vous répondre dès que j’ai la réponse.

Je tiens à remercier   Patrick Remy,  Guy M., Jérome D.,  Serge C. et François Lemoine très assidus.

                                          Erik  Courtois, un nouveau très assidu, surtout pour la période Alpine.                                       

                                          Dietmar Walter (Berlin) copilote 1992 à 1995 de Kurt Klein, fils de Heinz Walter copilote de Wolfgang Levy MC 1960 et 1964.

                                          Nenad Nikolic de Belgrade (Serbie)

                                          Rudy de Cunéo (Italie)

                                          Dana Sokopp fils de Edward Marius Sokopp N° 326 en 1955.

                                          M. Google a qui je demande plein de mots clés bizarre qui m’amènent à retrouver des documents,

                                         infos et photos extraordinaires. 

Et biensûr, maintenant Facebook.

Mise à jour, quotidienne   en ce moment toutes les années sont concernées.

Pour les classements et chronos 1982-1997 devant être réduits seront pratiquement inexploitables, si vous les désirez, demandez je vous les ferais parvenir, un grand MERCI à Guy.

 


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Un peu d’histoire.

À sa création en 1911, le rallye Monte Carlo  n’est pas encore une épreuve sportive, mais plutôt un moyen d’attirer la jet set européenne à Monaco. Chaque véhicule engagé part alors avec son équipage par la route, de la ville où il s’est engagé. Il effectue le parcours de regroupement reliant cette ville à Monte-Carlo, en suivant un itinéraire précis. Les vainqueurs sont l’équipage ayant réussi à rallier Monaco en respectant une moyenne horaire imposée par les organisateurs. À partir du début des années 1960, les épreuves dites « spéciales » font leur apparition. La notion de régularité est encore présente, mais lors des épreuves spéciales seule la vitesse pure compte. Afin de ne pas défavoriser les véhicules les moins puissants, le classement général prend en compte une méthode de calcul que l’on appelle « indice ». C’est ainsi qu’un véhicule de moindre puissance peut parfois battre un véhicule d’une puissance même largement supérieure. Au milieu des années  1960, le classement « scratch » entre en vigueur. L’indice a vécu, et c’est maintenant l’équipage qui a réalisé les meilleurs temps lors des épreuves spéciales en étant le moins pénalisé qui est déclaré vainqueur. C’est aussi l’apparition des pilotes « usine ».

 

S’il a intégré le Championnat du Monde dès sa naissance en 1973, l’ainé de tous les rallyes est né 62 ans plus tôt . Mais on parle alors d’une course très différente de celle que vous allez pouvoir suivre du 20 au 22 janvier sur Red Bull TV cette année. Voilà d’ailleurs 5 changements majeurs :

Les concurrents partaient de leurs pays d’origine

Calqué sur le format des courses cyclistes italiennes de l’époque, le parcours du premier Rallye Monte Carlo est un itinéraire dit « de concentration. » Autrement, dit, chaque pilote part d’un endroit différent pour rallier la Principauté.

Résultat, la course démarre aux quatre coins de l’Europe, les 23 participants de la première édition allumant leurs moteurs à Genève, Paris, Vienne ou encore Berlin. Pour un total de 11 points de départ. Tout en sachant qu’à l’époque, la DDE n’existe pas encore et qu’enquiller les kilomètres en plein hiver est un challenge à part entière. La faute à des routes défoncées et sans bitume. Et, plus grave, sans les sandwiches triangles et autres mini-saucissons qui font tout l’interêt des trips autoroutiers.

Mais pour rappel, le principe du parcours de concentration subsistera (différemment, certes), jusqu’au milieu des années 90.

Le style comptait autant que la performance

En 1911, gagner la course sur la route ne suffit pas. Il faut aussi avoir de l’allure. L’élégance de la voiture, celle du pilote, et l’état de la carrosserie à l’arrivée permettent aux participants d’engranger jusqu’à 30 points de bonus.

Même le confort de l’engin et le chic des bagages sont notés par les juges monégasques. D’ailleurs, le système est à l’origine d’un premier scandale, l’allemand Von Esmark étant privé de victoire pour avoir raté la parade finale. Ce qui profite directement au fashionista Henri Rougier. Prends ça, le sport.

Vous auriez pu le gagner en trottinette

Pour éviter les accidents, les pilotes de la première édition ont l’interdiction de dépasser la barre des 25 km/h (sachant que c’est la meilleure moyenne kilométrique qui gagne.) Mais ce plafond n’est un problème pour personne, vu les engins utilisés. Comme une limousine Turcat-Mery de 25 chevaux pour Rougier, le vainqueur. Sa vitesse moyenne ? 13,8 km/h. À titre de comparaison, lors du rallye le plus rapide de l’histoire du WRC en 2017, Esapekka Lappi a roulé à 126,7 km/h.

Il n’y avait pas (ou peu) de montagne

Les étapes dans l’arrière-pays niçois, avec le célèbre passage du Turini, n’apparaissent qu’en 1962. Et si les pilotes de 1911 passent bien par les Alpes, ce n’est pas pour se tirer la bourre sur la neige ou dans les cols comme de vulgaires cyclistes à pois rouges. En même temps, il n’y a pas de spéciales chronométrées, et un duel à 13 km/h, ça n’est intéressant que dans un stade. Avec des coureurs.

La course était surtout une pub géante pour Monaco

Financé par la Société des Bains de Mer de Monaco, le rallye a pour objectif d’attirer sur le rocher toute la jet-set européenne, qui préfère alors Cannes et Nice. La seconde, au-delà de son carnaval et des plages alors très courues de la Tour rouge ou du Lazaret, a même sa propre course auto depuis 1894 : le Paris-Nice.

Les organisateurs comptent donc sur les pilotes, qui appartiennent eux-mêmes à l’élite (la seule capable de se payer des voitures à l’époque), pour entraîner dans leur sillage des troupeaux de privilégiés en maillot. Mais est-ce qu’il n’aurait pas fallu monter le rallye en été, du coup ?

 

Sébastien Loeb

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8 victoires au Monte-Carlo

Sébastien Ogier

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10 victoires au Monte-Carlo

Un peu d’humour

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Onni Vilkas

Bonjour, Le Burzet, St Bonnet le Froid, St Nazaire le Désert, St Jean en Royan, le Col de la Fayolle,Sisteron-Thoard, Aspres-les-Corps, Sélonnet et le non moins célèbre Col du Turini et sa nuit.

Que de noms mythiques pour une épreuve qu’il l’est encore plus. 

J’ai 60 ans et passionné de sports mécaniques, plus particulièrement de rallyes.

Ancien commissaire de route, j’ai écumé pratiquement toutes les épreuves de ma région: le sud-est.

Je vais essayer par l’intermédiaire de ce blog de regrouper le maximum d’informations glanées sur le net, ainsi que mes documents personnels, en écrivant une page par année sur le plus ancien, célèbre et mythique des rallyes.

Le but principal est de retrouver au moins une photo de chaque participant.

C’est un travail de fourmi, alors si vous possédez des infos que je n’ai pas, où si j’ai commis des erreurs, je suis volontiers preneur.

Pour cela, il suffit de me faire parvenir vos infos et docs à mon adresse mail :  pierre-philippe83@hotmail.fr

Je me ferai un plaisir de les insérer dans les années correspondantes.

D’autre-part beaucoup de questions me sont posées, merci de patienter pour vous répondre dès que j’ai la réponse.

Je tiens à remercier   Patrick Remy,  Guy M., Jérome D.,  Serge C. et François Lemoine très assidus.

                                          Erik  Courtois, un nouveau très assidu, surtout pour la période Alpine.                                       

                                          Dietmar Walter (Berlin) copilote 1992 à 1995 de Kurt Klein, fils de Heinz Walter copilote de Wolfgang Levy MC 1960 et 1964.

                                          Nenad Nikolic de Belgrade (Serbie)

                                          Rudy de Cunéo (Italie)

                                          Dana Sokopp fils de Edward Marius Sokopp N° 326 en 1955.

                                          M. Google a qui je demande plein de mots clés bizarre qui m’amènent à retrouver des documents,

                                         infos et photos extraordinaires. 

Et biensûr, maintenant Facebook.

Mise à jour, quotidienne   en ce moment toutes les années sont concernées.

Pour les classements et chronos 1982-1997 devant être réduits seront pratiquement inexploitables, si vous les désirez, demandez je vous les ferais parvenir, un grand MERCI à Guy.

 

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